TRIBUNE : Le monde de l'après pandémie sera celui de la prise de conscience énergétique et écologique

La crise sanitaire actuelle a surpris tout le monde. Personne, aucun organisme, aucun gouvernement, aucune entreprise ne peut dire qu’il s’y était préparé. Les plus chanceux ont pu mettre en œuvre leur plan de continuité d’activités, préparé avant la crise. Mais nombre sont ceux qui se sont retrouvés à devoir gérer cette crise au jour le jour.

Déjà les premières conclusions émergent : l’appareil productif ne pourra plus fonctionner comme avant, mais les énergies fossiles seront essentielles pour permettre une reprise économique et un retour à la normale rapide, attendu par les populations. Ailleurs sur la toile, on peut lire que la crise économique dont nous apercevons les prémices, se rapproche de la récession connue post Seconde Guerre Mondiale.

Moments décisifs et historiques

Rappelons que la crise tire son étymologie du grec « Krisis », assimilée au moment décisif, qui permet le diagnostic, comme le rappelait Edgar Morin.[1]

En tant que syndicat des professionnels de l’énergie solaire et des solutions digitales appliquées à l’énergie, et en tant qu’entrepreneurs et dirigeants de grands groupes, nous défendons la « décision » à l’« indécision ». Nous sommes du côté de l’action, du faire. Cela n’est pas anodin dans une région qui a vu naître nombres d’industries clés pour notre développement économique et social et en particulier depuis plus d’un siècle, celle de l’industrie électrique. C’est pourquoi nous réaffirmons le rôle des énergies renouvelables, et du solaire digital, dans les décisions que les dirigeants politiques et économiques auront à prendre dans les mois à venir.

Nous ne voulons pas nous laisser abattre par la peur ou les incertitudes. Nous pensons au contraire que cette pandémie est un instant décisif pour notre filière, mais aussi pour notre économie et notre société.

Il appartient à chacun de se saisir de ce moment historique pour agir. Agir en tant qu’individu d’abord mais aussi en tant que citoyens, acteurs de la « ré-industrialisation écologique » qui nous attend.

Ré-industrialisation écologique

Cette pandémie va nous permettre de re-localiser, de territorialiser davantage. L’industrie en premier lieu. Il s’agit de recréer, de réinventer les chaines de productions, hier ultra-internationalisées, demain davantage ancrées dans le local. C’est là que se joueront nos emplois et notre compétitivité de demain. Plus que jamais, la convergence actuelle des énergies (power-to-storage, power-to-gas, power-to-motion,…) servira en étant partie prenante de la transformation du tissu industriel.

« Une collaboration approfondie doit naitre entre les filières industrielles et les énergies renouvelables, et c’est dès maintenant qu’elle se prépare. »

Si nous voulons faire repartir notre économie vite et fort, nous devons cesser de travailler en silos, décloisonner les modes de productions de A à Z en intégrant deux composantes fondamentales : la création de valeur ajoutée sociale (emplois) et environnementale et l’attractivité économique de nos territoires, de nos campagnes, de nos territoires ruraux, viviers agricoles et industriels de notre pays. Nous voulons une ré-industrialisation écologique, qui ne pourra pas se faire sans les énergies renouvelables, et en premier lieu le solaire photovoltaïque.

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