Nos adhérents ont du talent #1 -SOTRIMO

 QUELQUES MOTS SUR SON ACTIVITÉ 

Laurent Poyeton est le Directeur Général de Sotrimo, entreprise spécialisée dans les travaux de désamiantage. Il s’agit d’une activée réglementée depuis plus de vingt ans qui concerne la dépollution. La règlementation s’est inscrite dans le prolongement de conséquences néfastes, notamment des cancers, provoquées par l’amiante. En effet, Laurent Poyeton nous explique :

L’amiante est un produit très résistant, mais dès qu’il est cassé ou endommagé, des fibres nocives se libèrent. L’inhalation des fibres ou de la poussière d’amiante peut provoquer des maladies graves telles que le mésothéliome (cancer de la plèvre).” 

En France, environs deux milles entreprises de désamiantage coexistent : ce métier est réglementé et extrêmement contraignant dans ses usages et ses pratiques. 

L’activité de désamiantage peut se décomposer en trois étapes majeures : l’installation du chantier, son traitement, puis la gestion des déchets a posteriori. De nombreuses qualifications, gestion de process, mais aussi un matériel dédié et spécifique sont nécessaires. 

Selon Laurent, il reste trente années de travail sur ce marché. Il nous précise : 

« En France, dix-huit millions de tonnes d’amiante sont actifs. Chaque année, environ trois-cent mille tonnes est traité. Il reste donc à peu près trente ans de travail si l’on veut tout dépolluer ». 

Le désamiantage permet donc de dépolluer la planète. Laurent ajoute :

« C’est un métier indispensable, nous avons l’obligation de traiter tout l’amiante et c’est aussi pour nos enfants qu’on le fait ».

LES RAISONS DE SON ADHÉSION À AURA DIGITAL SOLAIRE

Si Laurent a adhéré au syndicat il y a de cela un an, c’est pour deux raisons principales.

La première : il est persuadé que quelque chose doit être fait pour la planète. Le désamiantage ainsi que le photovoltaïque sont pour lui, une évidence.

« Nous sommes totalement utile. Nous sommes un des maillons de la chaîne incontournable de la dépollution. »

Selon Laurent, dépolluer l’amiante des toits puis y placer des panneaux photovoltaïques en second temps est utile et légitime. En effet, associer le désamiantage au photovoltaïque permet de faire d’une pierre, trois coups :

  1. C’est un partenariat qui accompagne le déploiement de l’énergie solaire. Alors même qu’un des freins principaux dans le solaire est l’accès au foncier, le désamiantage permet de débloquer cet espace. 

  2. C’est une solution qui participe à l’augmentation du désamiantage en France et par là-même de lutter contre un problème de santé publique. 

  3. C’est aussi un moyen de mieux accompagner le grand nombre de bâtiments amiantés afin d’éviter que les travaux de désamiantage soient réalisés en dehors des règles de l’art : ne pas jeter l’amiante au fond des champs, c’est lutter contre un désastre écologique. 

De plus, cela permet d’accompagner le développement durable à travers une démarche qui a du sens et qui s’inscrit dans les générations à venir.

« Il s’agit de faire les choses comme il faut pour les générations futures », explique Laurent et cela, n’est pas sans rappeler ce qu’Antoine de Saint-Exupéry nous précisait déjà au début du XXème siècle : « nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».

La seconde raison pour laquelle Laurent a adhéré, c’est aussi dans un but plus communicationnel. En rejoignant le réseau du syndicat, il souhaite apporter son expérience professionnelle et la partager aux différents membres. Rendre accessible ses connaissances, tout en intégrant un syndicat aux valeurs qui lui correspondent, tel est son objectif.

SA VISION DU BUSINESS  

« C’est un métier porteur mais c’est aussi de plus en plus réglementé », il reste en effet plus de trente années pour tout désamianter. Le domaine est de facto porteur d’emploi. C’est une filière d’avenir, tout comme l’est le photovoltaïque. De surcroît, « le marché de la dépollution est sans fin », rappelle Laurent : lorsque tout l’amiante aura été nettoyé, il faudra dès lors se pencher sur la suppression du plomb. 

De même, le photovoltaïque apparaît comme un marché légitime puisqu’il est vecteur « d’énergie propre » dont le substrat est de consommer mieux et moins. 

Selon Laurent, nous sommes au cœur même de la troisième révolution industrielle. Or s’il apparaît, que l’énergie se pose comme un élément central dans cette révolution, il n’en demeure pas moins que

« Nous devons avoir un seul objectif, celui de conduire ces révolutions »


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